Les autorités militaires sud-coréennes ont révélé que les soldats nord-coréens avaient effectué une patrouille près de la zone inondée au nord-de la ligne de démarcation (DMZ), la veille du lâcher d’eau qui a fait 6 victimes en Corée du Sud.

Selon les militaires sud-coréens, une dizaine de soldats nord-coréens ont quitté leur poste près de la DMZ à 9 heures du matin le 5 septembre pour patrouiller dans la zone de démarcation. La patrouille a duré deux heures et les soldats nord-coréens sont retournés à leur poste vers midi. Ces informations ont été révélées par les militaires lors du comité parlementaire de défense.

L’état major des armés a également tenu à préciser que la patrouille nord-coréenne faite ce jour-là correspondait à une mission de routine, ajoutant qu’aucun n’indice ne laissait apparaître que le nord avait fait ce lâcher dans l’intention de nuire intentionnellement à la Corée du Sud.

Au Sud où les répercussions de cet incident ne font que commencer. La police en charge de l'enquête sur les responsabilités de prévention de la catastrophe va déjà poursuivre trois fonctionnaires pour négligeance.

Selon la police du comté de Yeoncheon, un fonctionnaire de la société nationale des ressources en eau(KWRC), qui était en charge du système d'alerte n'aurait pas vérifié le fonctionnement du dispositif. Un autre, toujours travaillant à la KWRC, n'aurait pris aucune mesure d'urgence après l'inspection de l'augmentation anormale du niveau de la rivière. En fin, un troisième pour le comté de Yeoncheon qui travaillait au moment du drame au contrôle des catastrophes n'aurait pas vérifié les données.