A Séoul, le ministre sud-coréen de la Réunification a essayé de relativiser les conséquences des tirs de missiles nord-coréens d’hier. Son porte-parole, Chun Hae-sung, a déclaré aujourd’hui à la presse que ces tirs n’affecteraient pas l’organisation des deux rencontres de travail intercoréennes qui auront lieu cette semaine. L’officiel sud-coréen a précisé que la proposition par Séoul de ces nouveaux pourparlers intercoréens avait été faite juste avant les lancements de missiles, qui sont semblables à de nombreux autres effectués par le passé par Pyongyang.

Par ailleurs, le porte-parole de ce ministère en charge des relations avec le Nord a réaffirmé que Séoul n’avait aucune intention de reprendre ses aides alimentaires à la Corée du Nord dans un avenir immédiat.

Autre ministère, autre son de cloche : le ministère des Affaires étrangères a pour sa part affirmé que ces tirs de missiles, qu’il qualifie de « balistiques », violaient les résolutions des Nations unies. Techniquement, ce ne serait pas le cas de missiles à courte portée qui ne seraient pas balistiques. Il a donc demandé une nouvelle fois à Pyongyang de respecter les résolutions des Nations unies.