Dans l’affaire du Cheonan, ce navire de guerre sud-coréen coulé en mars dernier en mer Jaune, la Corée du Sud et son voisin Nord ne semblent pas prêts à s’entendre.

La commission nationale de Défense du pays communiste a publié hier un rapport dans lequel elle réfute les résultats de l’enquête internationale menée au sujet du naufrage. Ceux-ci concluent, rappelons-le, qu’une torpille nord-coréenne est à l’origine du drame et des 46 victimes.

En réaction à cette publication, le ministère sud-coréen de la Défense s’est dit indifférent, considérant ces propos comme biaisés. Pour lui, la Corée du Nord agit « comme un meurtrier qui nierait son crime malgré l’existence de preuves scientifiques ».

Il a par ailleurs rappelé que Pyongyang avait adopté la même attitude en 1983 et en 1987, après avoir organisé des attaques terroristes, respectivement en Birmanie et dans un avion de la compagnie Korean Air.