En cas de reprise des pourparlers à six pays sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, tous ses programmes nucléaires, y compris celui d’uranium enrichi, pourraient être intégralement arrêtés.

C’est le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Kim Sung-hwan qui a fait cette estimation, dans un message lu par le directeur de l’Institut pour la diplomatie et la sécurité nationale lors d’une réunion du ministère. Kim est revenu sur la récente révélation par la Corée du Nord de son site d’enrichissement d’uranium, une nouvelle qui inquiète non seulement la partie sud de la péninsule mais aussi le reste de la planète.

Le chef de la diplomatie sud-coréenne a également déploré les tirs d’obus nord-coréens sur l’île de Yeonpyeong, où des résidences civiles ont été prises pour cibles. Il a souligné que Séoul ne resterait pas les bras croisés face à ce bombardement, le premier du genre depuis la signature de l’accord de l’armistice qui a mis fin à la guerre de Corée en 1953.