L’armée sud-coréenne a effectué des exercices de tirs d’artillerie le 20 décembre dernier au large de l’île de Yeonpyeong, à proximité de la frontière avec le Nord. C’est cette île qui a été bombardée, fin novembre ; par la Corée du Nord.

Que s’est-il passé ce jour-là en Corée du Nord ? Et bien, selon Radio Free Asia, une rumeur aurait circulé auprès des étudiants nord-coréens, rumeur selon laquelle les forces américaines allaient bombarder Pyongyang. Du coup, les étudiants se seraient même mis à l’abri dans des stations de métro.

Selon cette radio américaine, un bon nombre d’étudiants, qui sont tous des enfants de hauts dirigeants nord-coréens à l’université de Kim Il-sung ; se seraient absentés le jour de la nouvelle provocation nord-coréenne, à tel point que le taux de présence était, ce jour-là, d’à peine 30 %. Les autorités nord-coréennes auraient essayer de détecter l’origine de cette rumeur.

Ce n’est pas tout. La plupart des étudiants qui étaient présents à l’université dans la matinée auraient quitté le campus dans l’après-midi à cause d’une nouvelle rumeur, selon laquelle les bombardiers américains seraient en train de survoler la capitale nord-coréenne.

D’autre part, si l’on en croit un professeur nord-coréen qui habite à Sineuiju au nord-ouest du pays, ce bombardement aurait fait sept morts et quatre blessés parmi les soldats nord-coréens.