Lors de la réunion de travail intercoréenne prévue en février, la Corée du Nord devra reconnaître sa responsabilité et s’excuser pour le naufrage du navire Cheonan et le bombardement de l’île de Yeonpyeong. C’est la condition que pose la Corée du Sud pour la tenue de pourparlers militaires de haut rang avec son voisin.

D’après le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense Kim Min-seok, les aveux de la Corée du Nord seront au coeur de l’ordre du jour de cette réunion. Kim a aussi précisé que le régime communiste devra s’expliquer sur le torpillage du navire sud-coréen Cheonan en mars dernier ainsi que sur le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong en novembre. Pyongyang devra également s’engager à ne plus se livrer à de telles provocations.

Hier, Séoul a proposé à Pyongyang d’organiser le 11 février prochain au village de la trêve de Panmunjom, à la frontière intercoréenne, la réunion de préparation aux pourparlers militaires de haut niveau.