Kim Jong-il a fait savoir, dans une interview avec une agence de presse russe, qu'il n'avait pas l'intention de changer sa position concernant la dénucléarisation de la péninsule. Ses revendications sont donc toujours les mêmes : la reprise immédiate et sans condition des pourparlers à six pays et l'application de la déclaration conjointe du 19 septembre. Ce texte, signé en 2005 par la Corée du Nord et les cinq autres pays à la table des négociations, prévoit une aide énergétique et des garanties en matière de sécurité en l'échange de l'arrêt, par Pyongyang, de ses programmes nucléaires.

Toujours dans cette interview rapportée par la KCNA, l'agence de presse officielle nord-coréenne, le numéro un du pays communiste a assuré qu'à l'instar de son père Kim Il-sung, il soutenait la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Selon lui, ce sont la menace nucléaire américaine et les politiques hostiles de Washington qui ont poussé Pyongyang à se doter de l'arme nucléaire, le gouvernement américain à qui il demande de faire preuve de « bonne volonté » vis-à-vis de son pays.