Le processus de succession aurait été ralenti en Corée du Nord. C’est ce qu’on a appris d’un responsable du département de la Défense américain qui accompagne le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta en visite actuellement en Corée du Sud pour participer à des consultations annuelles de sécurité entre Séoul et Washington.

Selon cette source américaine, l’état de santé du leader nord-coréen Kim Jung-il ne s’aggravant plus, les nord-Coréens auraient jugé la succession du pouvoir moins urgente. Cependant la popularité de Kim Jung-un, l’héritier officiel et vice-président de la Commission militaire centrale semblerait inébranlable, voire renforcée.

Par le passé, la succession du pouvoir sur trois générations a été critiquée mais les autorités chinoises qui avaient émis officiellement des inquiétudes ont aujourd’hui changé d’avis : ils feraient confiance au régime nord-coréen au sujet de la succession.