Un groupe de dix transfuges nord-coréens retenus en Chine a demandé une aide d’urgence à la commission présidentielle des droits de l’Homme de la Corée du Sud. Selon cette commission, ces nord-Coréens ont été arrêtés par la police le 8 février dans une gare routière de Shenyang, juste après être montés dans un autocar et ils attendent maintenant d’être rapatriés chez eux contre leur gré. Leur demande d’aide a été transmise hier par une organisation pour les droits de l’Homme en Corée du Nord.
Du coup, la commission cherche à en savoir plus sur la situation de ces réfugiés. Elle a aussi entamé des consultations avec le gouvernement. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a demandé à son consul dans la ville chinoise de se renseigner de manière plus précise. Il a fait part aussi de son opposition à leur rapatriement forcé.
Hier, une députée sud-coréenne a annoncé qu’un total de 24 transfuges nord-coréens avaient été arrêtés en Chine le 8 et le 12 février et qu’ils risquaient tous d’être renvoyés au Nord.