C’est Kim Jong-un qui aurait orchestré le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, en novembre 2010 en mer Jaune. L’attaque avait fait quatre morts dont deux civils sud-coréens. Et jusqu’ici, Pyongyang avait réfuté son implication dans le drame.

Le Rodong Sinmun, l’organe officiel du Parti nord-coréen des travailleurs, vient de changer de discours. En effet, le journal du parti unique nord-coréen a fait suivre un article paru sous la plume d’un savant indien pro-Pyongyang le 16 février, pour le premier anniversaire de Kim Jong-il depuis sa mort.

On peut y lire qu’une provocation militaire déclenchée par le Sud, fin novembre 2010 en mer Jaune, a été contrée sous le leadership inédit de Kim Jong-un, qui était à l’époque pressenti pour succéder à son père. L’auteur de l’article écrit ensuite que l’île de Yeonpyeong a été réduite en « mer de feu ».

Le Rodong Sinmun a également confirmé qu’un certain nombre de soldats nord-coréens avait succombé à l’affrontement d’alors. En ce sens, il a admis l’idée de pertes humaines, qui avait déjà été soulevée dans un autre texte paru le 30 avril 2011. Ce document faisait l’éloge des habitants de la province de Hwanghae du Sud qui avaient fait don de leur sang pour les soldats nord-coréens tombés sous les balles.