La Corée du Nord est intervenue dans cette affaire. Elle a dénoncé les récentes perquisitions des procureurs sud-coréens au siège du Parti progressiste unifié (PPU) dont certain des membres sont accusés d’activités pro-Pyongyang.

Mardi dernier, les procureurs ont saisi trois serveurs informatiques du PPU après 18 heures de confrontation entre les enquêteurs et les officiels du parti. Cette saisie est intervenue dans un contexte de querelles internes au sujet des moyens de réformer cette formation après la fraude électorale lors de la primaire pour désigner les candidats à la proportionnelle pour les législatives d’avril dernier.

L’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) juge que cette perquisition était un geste d’oppression politique et révélait l’intention du gouvernement de mettre à genou le parti progressiste. Et elle condamne le gouvernement sud-coréen pour avoir mis en cause certains membres de ce parti d’opposition, en les accusant d’être des partisans de l’idéologie officielle du régime nord-coréen du Juche. Elle a conclu qu’il s’agissait d’un acte de terrorisme politique destiné à maintenir le pouvoir en place.