Kim Young-hwan, un militant sud-coréen pour les droits de l’homme en Corée du Nord, qui aurait subi des tortures en Chine, souffre de stress post-traumatique. L’hôpital rattaché à l’université nationale de Séoul à Bundang a organisé une conférence de presse pour expliquer son état.

Selon les médecins, il est atteint du trouble de stress post-traumatique aigu et de séquelles psychologiques des tortures. Bien que son état s’améliore peu à peu, Kim souffre toujours de l’inertie, du sentiment d’humiliation et d’agressivité interne, ce qui nécessite un traitement continu. Les médecins ont affirmé qu’aucune trace de tortures physiques telle que des brûlures ou des bleus n’a pourtant été découverte.

Une ONG qui travaille à défendre les intérêts de Kim veut faire réaliser un portrait-robot des agents de sécurité chinois qui ont torturé Kim qu’il insérera, avec le bilan médical de la victime, dans son rapport à destination d’un rapporteur spécial de l’Onu sur la torture.