Les trois « grands » prétendants à la présidentielle ont profité de la journée de la police qui tombe ce dimanche pour faire de nouvelles annonces.

Park Geun-hye, la candidate du Saenuri, la majorité au pouvoir, s’est engagée à renforcer les effectifs de police du pays jusqu’à 20 000 membres en vue de prévenir les crimes violents et d’assurer la sécurité du public.

Au cours d’une conférence de presse, l’ancienne patronne du parti conservateur au pouvoir a précisé qu’elle comptait accroître le nombre de policiers de 4 000 chaque année pour les cinq années à venir, afin que la sécurité publique atteigne le niveau des pays avancés. Selon ses calculs, chaque officier de police s’occupera de moins de 400 citoyens contre 500 actuellement.

Moon Jae-in, son rival du camp de l’opposition, a rencontré aujourd’hui les maires et les gouverneurs appartenant à sa formation. Il a promis de donner plus de pouvoir aux collectivités locales dans ce domaine de la sécurité. L’ancien secrétaire général du président Roh Moo-hyun a ensuite appelé à la réconciliation nationale et au développement de l’Etat, tout en déplorant la perte d’influence des gouvernements locaux.

D’autre part, Ahn Cheol-soo, le candidat sans parti, a sillonné la province de Gangwon au nord-est du pays, pour le deuxième jour d’affilée. Il s’est rendu à Pyongchang, sur le site des Jeux Olympiques d’hiver 2018. Il a dévoilé son intention de développer ce qu’il a appelé le « Geumgangsan Grand », une zone qui relierait Pyongchang et Sorak, au Sud, aux monts Geumgang en territoire nord-coréen. L’ancien entrepreneur et universitaire voit dans ce projet l’occasion de reprendre le tourisme dans cette région nord-coréenne, suspendu depuis 2008, et d’ouvrir la voie à la relance des échanges commerciaux avec la Corée du Nord et, par-là, avec la Chine et la Russie.