Le Programme des Nations unies pour l’environnement a évalué dans un récent rapport que la pollution atmosphérique était plus grave à Pyongyang qu’à Séoul.
Selon son étude menée sur place entre 2010 et août 2012, la teneur en acide sulfurique de l’air dans la capitale nord-coréenne s’élevait à 0,009 ppm contre 0,006 ppm à Séoul. Ce composant chimique est responsable de maladies respiratoires chez l’homme et de pluies acides.
La quantité des poussières dans l’atmosphère à Pyongyang est également importante. Selon le PNUE, la mauvaise qualité de l’air dans la capitale nord-coréenne est largement due à l’utilisation du charbon dans les centrales électriques, les usines et les ménages.
Effectivement, la consommation de charbon dans le pays communiste est passée de 22 millions de tonnes en 2000 à 27 millions en 2007.