Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est parti ce matin pour Pékin à l’issue d’une visite de 24 heures à Séoul. Il devrait rencontrer cet après-midi les dirigeants chinois dont le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Il en profitera pour appeler la Chine à exercer son influence sur son allié nord-coréen. Washington considère en effet que Pékin peut jouer un rôle crucial pour conduire Pyongyang à stopper ses provocations militaires et à prendre les « bonnes décisions ».
Lors de sa conférence de presse hier soir avec son homologue sud-coréen, Kerry a laissé entendre qu’il transmettrait au gouvernement chinois les propos de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Dans une déclaration conjointe publiée ce matin, Yun et Kerry déclarent que si Pyongyang emprunte la bonne voie, les pays participant aux pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen sont disposés à mettre en œuvre leurs engagements pris en 2005. Il s'agit de la reprise de l’aide humanitaire et des garanties de sécurité pour le régime, à condition que Pyongyang renonce à ses armes et programmes nucléaires existants et à rejoindre le TNP ainsi que l'AIEA.
Le chef de la diplomatie américaine s’envolera demain pour Tokyo, la dernière escale de sa première tournée dans ces trois pays d’Asie depuis sa nomination à ce poste.