Séoul et Washington n’ont pas réussi à faire converger leurs différends sur la révision de l’accord sur le nucléaire civil signé entre les deux pays. Ils se sont contentés alors de prolonger jusqu’à 2016 l’échéance de l’accord qui devait s’achever initialement le 19 mars 2014.

Les discussions entre les deux pays se sont déroulées à partir du 16 avril à Washington mais n’ont pas abouti à un compromis jusqu’à ce matin (heure locale). Ainsi, les deux parties ont décidé de prolonger l’échéance de deux ans, un délai proposé par la partie sud-coréenne.

Selon une source gouvernementale sud-coréenne, il ne s’agit pourtant pas d’une décision finale et il reste encore beaucoup de détails techniques à discuter.

La Corée du Sud souhaite que l’accord nucléaire signé en 1974 ne soit plus bénéfique qu’à une seule partie mais se dote de plus de réciprocité et s’oriente vers l’avenir, notamment quand on sait que la Corée du Sud exporte ses centrales nucléaires au Moyen-Orient.

Ainsi, la cinquième puissance nucléaire civile réclame le droit de produire de l’uranium faiblement enrichi pour ne plus en importer et de retraiter le combustible usé à cause de ses sites de stockage de déchets radioactifs qui seront saturés vers 2024.

Mais il est peu probable que les deux camps trouvent un terrain d’entente avant fin juin, le délai de négociations. C’est pourquoi ils ont eu recours à une alternative en prolongeant l’échéance du texte.