C'est une enquête dans l'enquête. Des policiers de haut-rang sont suspectés d'avoir voulu influencer le résultat d'une investigation autour d'agents des services de renseignements sud-coréens. Ces derniers sont accusés d'être intervenus de façon abusive dans l'élection présidentielle de décembre par le biais de messages partisans postés en ligne.
Or, l'agence nationale de police vient de questionner plusieurs enquêteurs en charge de cette affaire après que Kwon Eun-hee, employée au poste de police de Suseo, a accusé de manipulation plusieurs officiels de la police vendredi.
Au lendemain du verdict rendu par le commissariat de Suseo après quatre mois d'investigation, Kwon a en effet affirmé que des membres de l'Agence de police de Séoul, qui chapeaute l'ensemble des postes de police de la capitale, étaient intervenus de façon intempestive au cours de l'enquête, en réduisant notamment le nombre de mots-clés à passer au crible. De son côté, l'Agence de police de Séoul réfute ces accusions.