La présidente sud-coréenne Park Geun-hye s'est entretenue avec le secrétaire général de l'Onu, son compatriote Ban Ki-moon, au siège de l'organisation internationale à New York hier, pour le premier jour de sa visite aux Etats-Unis. Sans surprise, leurs discussions ont porté sur la Corée du Nord.
Park a tout d'abord remercié Ban pour les efforts onusiens dans la lutte contre le développement de l'arme nucléaire nord-coréenne. La chef de l'Etat a ensuite expliqué comment elle espère, à travers sa politique nord-coréenne fondée sur le dialogue, pousser Pyongyang à changer d'attitude.
Il ne s'agit pas, a-t-elle insisté, de laisser la Corée du Nord poursuivre son programme nucléaire. Pour preuve: le pays communiste devra payer le prix de toute nouvelle provocation. Toutefois, si le régime de Kim Jong-un choisit de s'engager sur « la bonne voie », alors Séoul sera prêt à lui apporter son soutien et à reprendre la coopération bilatérale.
Park a également estimé qu'en cherchant à poursuivre à la fois son programme nucléaire et son développement économique, le Nord s'était lancé dans une quête impossible, ces deux objectifs étant, selon elle, incompatibles.
De son côté, le numéro un de l'Onu a exprimé son soutien en faveur de la « politique de confiance » de la nouvelle administration sud-coréenne. Il s'est par ailleurs une nouvelle fois engagé à faire tout son possible pour maintenir la paix et la stabilité sur la péninsule coréenne.
La fille du général Park Chung-hee n'a pas manqué de rappeler que son pays était passé du rang de bénéficiaire des aides onusiennes à celui de puissance internationale. A ce propos, elle s'est engagée à augmenter les contributions de la Corée du Sud aux efforts de l'Onu en matière de paix à l'international.
Pour la prochaine étape de son séjour, Park Geun-hye doit rencontrer aujourd'hui son homologue américain Barack Obama à Washington.