Ce scandale impliquant l’ex-porte-parole présidentiel éclabousse le gouvernement de Park Geun-hye. Le Parti démocrate, la première force d’opposition, a appelé la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, à prendre l’initiative afin de faire toute la lumière sur l’affaire Yoon Chang-jung.

Le porte-parole de ce parti de centre-gauche Park Yong-jin a avancé au cours d’un point de presse ce matin à l’Assemblée nationale que la Cheongwadae devait démettre de ses fonctions le conseiller présidentiel des relations publiques, Lee Nam-ki, qui est soupçonné d’avoir convaincu l’ancien porte-parole de rentrer immédiatement à Séoul après l’éclatement du scandale.

Ce matin lors d’une conférence de presse, Yoon Chang-jung a mis en avant le fait que son supérieur lui avait conseillé de prendre l’avion sans avoir besoin de s’expliquer au sujet de cette allégation d’agression sexuelle.

Juste après cette conférence de presse, Lee Nam-ki a réfuté les déclarations de Yoon. Il a admis cependant avoir ordonné au porte-parole déchu de s’adresser à un administrateur de son bureau au sujet de l’affaire.