Séoul et Washington se sont mis d'accord pour renforcer leur coopération bilatérale sur le développement du gaz de schiste. Une décision qui permettrait à la Corée du Sud d'envisager d'exploiter la nouvelle source d'énergie jugée bon marché.
Au cours d'une réunion qui se déroulait en marge de la visite aux États-Unis de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye du 5 au 10 mai, Yoon Sang-jick, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie et Daniel Poneman, le secrétaire américain par intérim à l'Énergie se sont mis d'accord pour échanger des informations sur les questions relatives au gaz de schiste.
Le pays du Matin clair, qui est le deuxième plus grand importateur de gaz naturel vise à étendre ses achats de gaz de schiste pour atteindre 20 % de ses importations totales d'ici 2020.
Les deux nations ont exprimé l'importance du rôle que peut jouer le gaz de schiste pour la promotion de la sécurité énergétique ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les accords prévoient en outre une réunion entre le gouvernement et des experts civils d'ici la fin du mois de juin, suivie de trois ateliers distincts portant sur la politique, le marché et la technologie d'ici la fin de l'année.