Le Conseil sud-coréen pour les Femmes enrôlées de force comme esclaves sexuelles par le Japon a vivement dénoncé les récents propos du maire d'Osaka, Toru Hashimoto, qui a récemment affirmé que la prostitution forcée pendant la guerre avait été « nécessaire ».
Yoon Mee-hyang, à la tête de l'organisation sud-coréenne créée en 1990, a répondu que les violations des droits de l'Homme étaient clairement des actes criminels, et ce dans n'importe quelle situation, y compris en temps de guerre.
Dénonçant le révisionnisme de certains conservateurs japonais, elle a ensuite rappelé que le Japon avait admis, au début des années 90, s'être livré de manière systématique et organisée à ces activités criminelles.
D’autre part, certains ministres du cabinet Shinzo Abe désapprouvent les propos controversés du maire d’Osaka. Le ministre de l’Education et des Sciences juge les déclarations de Toru Hashimoto inappropriées en tant que représentant d’une association conservatrice à laquelle il appartient. Le ministre de l’Administration et des Réformes, quant à lui, estime que l’esclavage sexuel est contraire aux droits des femmes.
A noter que ces deux ministres sont revenus sur leur position, puisqu’ils avaient défendu la prostitution forcée de l’époque coloniale respectivement en 2007 et en 2005.