A Séoul, on estime que les récents tirs par Pyongyqng à courte portée pourraient être considérés comme une violation de ses obligations internationales.

Le porte-parole du ministère de la Défense Kim Min-seok s’est référé aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisant les essais de missiles au moyen de roquettes. Il a toutefois précisé que déterminer une violation dépendrait de la nature des projectiles tirés par le Nord.

Kim a également tenu à préciser que tous les systèmes d’armes que Pyongyang a mis au point et utilisés pour un essai ou un exercice militaire constituent une menace contre la Corée du Sud et mettent en péril la sécurité dans la péninsule coréenne.

De leur côté, les Etats-Unis et la Russie ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Pour le Pentagone, les récents lancements de missiles à courte portée de la Corée du Nord n’enfreignent pas forcément ses obligations internationales, mais ils pourraient être qualifiés de « provocations ».

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a commenté de cette manière en précisant que les documents onusiens n’interdisent que le lancement des missiles équipés de système de guidage.