L’ancien chef du NIS, le service de renseignement sud-coréen, a été interrogé une nouvelle fois par le parquet. Won Sei-hoon est soupçonné d’avoir tenté d’influencer l’opinion publique avant l’élection présidentielle de décembre dernier.
Un officiel du parquet a annoncé aujourd’hui qu’il avait été questionné pendant 12 heures hier. Par ailleurs, aucune nouvelle convocation de Won ne serait prévue.
Les procureurs essaient de savoir si des employés du NIS ont posté des messages sur Internet pour tenter de discréditer le parti de l’opposition au moment de la campagne électorale. Won Sei-hoon a une nouvelle fois nié ces allégations, comme il l’avait déjà fait lors d’un précédent interrogatoire le mois dernier.
Le parquet devrait examiner en détails les déclarations de l’ancien chef des services secrets sud-coréens et décider ensuite d’éventuelles poursuites.
La semaine dernière deux anciens employés du NIS avaient été convoqués et interrogés pour vérifier si Won leurs avait donné des ordres susceptibles d’enfreindre la neutralité de l’agence gouvernementale.