Suite à l’annonce du « cahier de compte des promesses électorales » par le gouvernement, les partis politiques ont salué les efforts gouvernementaux, mais se sont déclarés inquiets de ses effets indésirables, notamment la réduction de son budget pour les infrastructures en province.

Ils craignent que cette décision n’aggrave les écarts régionaux et n’ait des conséquences négatives sur les PME. Ainsi, il est possible qu’ils exigent une révision de ce plan lors de son examen au Parlement.

Dans un entretien téléphonique avec l'agence de presse Yonhap, Yoo Ki-june, un membre suprême du Saenuri, le parti au pouvoir, a affirmé qu’il appréciait fortement la volonté de Séoul de tenir les promesses électorales. Mais il a accusé le gouvernement d’avoir oublié que les infrastructures régionales en étaient une. Il a ajouté que ce « cahier de compte » ne pourrait pas être approuvé au Parlement sans une grande révision.

Chang Byoung-wan, le président de la commission politique au sein du Parti démocrate, la première formation d’opposition, a lui aussi estimé que le plan gouvernemental était tout simplement irréalisable, tant au niveau des recettes qu’à celui des dépenses.

Selon lui, la volonté de Séoul de réduire ses dépenses pour s’assurer 62 % des 135 000 milliards de wons mobilisés pour les promesses électorales conduira inévitablement à la contraction des budgets dans les autres domaines et le plus grand problème réside là. L’absence de financement de nouveaux projets dans les infrastructures signifie, d’après lui, l’absence de volonté gouvernementale de soutenir le développement équilibré entre les régions.

Il a également ajouté que la légalisation de l’économie souterraine ou la réduction des exemptions d’impôts risquaient de pénaliser les PME et les petits commerçants.