Au cours d’une réunion de coordination politique présidée aujourd’hui par le Premier ministre Chung Hong-won, le gouvernement a déterminé les mesures destinées à prévenir la corruption dans le domaine du nucléaire.

Ainsi, la Commission nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (NSSC) va examiner 120 000 résultats de tests effectués sur les matériels utilisés dans 28 réacteurs nucléaires pour savoir s’ils n’ont pas été falsifiés.

Séoul tente également de repérer de nouveaux cas de corruption en incitant le personnel des centrales nucléaires à signaler les fautes qu’ils auraient commises ou dont ils auraient été témoins.

Par ailleurs, il interdira aux anciens employés de Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP), l’entreprise publique chargée du nucléaire et des établissements de vérification, de se faire embaucher par un fournisseur ou une société partenaire, et limitera la participation aux appels d’offres des entreprises qui recourent à ces individus.

Une réforme du système de recrutement est aussi prévue pour permettre aux personnalités extérieures d’assumer des fonctions importantes dans le domaine de la sécurité nucléaire.

Le gouvernement entend également réduire le nombre de contrats de gré à gré et renforcer l’examen des candidatures aux appels d’offres.

Concernant la récente affaire de falsifications de résultats de tests réalisés sur les matériels utilisés dans les réacteurs nucléaires, le Premier ministre a renouvelé ses excuses auprès des citoyens sud-coréens et a affiché sa volonté de punir sévèrement les responsables.