L’administration Obama a rallongé sa liste des « ressortissants spécifiquement désignés » en y ajoutant deux établissements financiers et deux particuliers nord-coréens accusés d’avoir pris part au développement des programmes nucléaire et balistique nord-coréens et à la prolifération des armes de destruction massive.
Le Bureau de contrôle des actifs étrangers aux Etats-Unis (OFAC) rattaché au Trésor américain a inclus dans sa liste noire Daedong Credit Bank (DCB) ainsi que sa société écran DCB Finance Limited, basée aux îles Vierges britanniques, et son représentant Kim Chol-sam.
Y est également inscrit Son Mun-san, le responsable des affaires extérieures du Bureau nord-coréen de l’énergie atomique qui a supervisé depuis 2010 tous les instituts de recherche sur le nucléaire y compris les installations à Yongbyon.
Cette sanction leur interdit de faire des transactions financières avec des Américains et impose le gel de leurs actifs aux Etats-Unis.
Le Trésor américain a expliqué dans son communiqué qu’avec ses programmes nucléaire et balistique, la Corée du Nord portait atteinte aux résolutions onusiennes tout en provoquant l’insécurité en Asie du Nord-Est et en affaiblissant le système de non-prolifération nucléaire.
Patrick Ventrell, le porte-parole de la diplomatie américaine a affirmé que la pression continuera jusqu’au changement d’attitude de Pyongyang.