La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a estimé que la corruption constituait le plus grand ennemi de la démocratie et un fléau social qui nuit à l’efficacité du système économique.
C’est ce qu’elle a déclaré lors d’une réunion avec ses secrétaires en chef, en faisant remarquer que le milieu politique, les organisations religieuses et les fonctionnaires ont été désignés comme les groupes les plus corrompus en Corée du Sud par l’ONG Transparence internationale qui publie chaque année l’indice de perception de la corruption.
La locataire de la Cheongwadae a pointé du doigt l’ironie qui fait que les secteurs qui doivent être les plus fiables jouissent de la plus grande méfiance des citoyens sud-coréens. Elle a ainsi réaffirmé sa volonté de déraciner à tout prix la corruption avec son gouvernement.
Elle a également ajouté la nécessité d’appliquer la loi avec plus de rigueur et de mettre en œuvre des moyens pour lutter contre la corruption, tels que la création de la loi sur l’interdiction des sollicitations illégales.
Par ailleurs, Park Geun-hye a souhaité que le Comité du développement régional qui ouvre ses portes cette semaine déploie des efforts conjugués avec le gouvernement et les collectivités locales pour redresser l’économie régionale.
La chef de l'Etat n’a pas oublié de demander de veiller sur les personnes défavorisées qui ont besoin d’aide telles que les personnes âgées vivant seules, les handicapés ou les enfants des familles à faible revenu.