Le Parquet poursuit son analyse des œuvres d’arts saisies chez l’ancien président Chun Doo-hwan et sa famille, quelque 300 tableaux de peintres parmi les plus célèbres du pays. Ces pièces confisquées proviennent pour la plupart d’une maison d’édition gérée par le fils aîné de l’ancien dictateur.
Les enquêteurs vont recourir dès la semaine prochaine à des experts afin d'estimer la valeur de ces tableaux. En parallèle, ils entendront les individus impliqués dans l’affaire pour déterminer le circuit emprunté par les fonds ayant servi à leur acquisition.
Par ailleurs, le Parquet a commencé à éplucher les bons au porteur de la famille de l’ex-chef de l’Etat, des titres de créance anonymes que Chun est soupçonné d'avoir achetés pour une valeur de 140 milliards de wons au cours des cinq années qui ont suivi la fin de son mandat.
En mai dernier, le Parquet avait assigné à cette affaire une équipe chargée de récupérer les 167 milliards de wons d’amende non payée, alors que l’Assemblée nationale a voté en juin la loi relative à la perception de l’amende de Chun Doo-hwan.