Organisé dans le cadre d’une enquête parlementaire spéciale, le briefing du Service national du renseignement (NIS) accusé d’intervention illégale lors de la dernière présidentielle n’a finalement pas eu lieu.
Le parti au pouvoir et l’opposition n’étant pas parvenus à trouver un terrain d’entente sur l’ouverture du briefing, les membres du Saenuri, le parti au pouvoir, sont allés jusqu’à le boycotter et les dirigeants des services secrets dont le directeur Nam Je-jun, eux, ne se sont pas présentés.
Les parlementaires voulaient aborder avec Nam comment certains de ses employés ont mis en ligne des commentaires sur les candidats à la présidentielle, la question de l’atteinte aux droits d’une employée qui a été visée par la police ou la corruption lors des recrutements entre autres, mais en vain.
Cette troisième journée du briefing des organismes concernés dont le ministère de la Justice et la Police nationale, devait constituer le moment le plus marquant de l’enquête parlementaire. Mais le Saenuri a exigé un briefing à huis clos ce que le Parti démocrate, le principal parti d’opposition, a refusé.
Kwon Seong-dong, député du Saenuri et membre exécutif de la commission, a estimé que le briefing devait avoir lieu à huis clos puisqu’on traitait des questions cruciales pour la diplomatie et la sécurité nationale. Et il a déclaré que comme les deux partis n’ont pas trouvé d’accord, l’ordre du jour prévu devrait être annulé.
Mais Shin Ki-nam, le président de la commission issu du Parti démocrate, a tout de même organisé le briefing vers 10 heures seulement avec les membres de ce premier parti de l'opposition dans l’assistance, mais a dû le suspendre une heure plus tard.
Jeong Cheong-rae, un député du Parti démocrate et membre exécutif de la commission, a exprimé sa colère contre le directeur du NIS qui était absent sans donner de justifications et ses regrets de voir les membres du Saenuri boycotter ainsi le briefing sans donner d’avis préalable.
La commission parlementaire devait terminer le briefing des organismes concernés aujourd’hui pour réaliser des visites sur place et des auditions jusqu’au 15 août. Mais le calendrier sera inévitablement secoué.