Trois jours après le nouvel échec de ses sixièmes discussions avec Pyongyang sur le complexe industriel conjoint de Gaeseong, Séoul lui a proposé de les reprendre une dernière fois.

Dans un communiqué publié hier, le ministre de la Réunification Ryoo Kihl-jae a expliqué « ne pas avoir eu d’autre choix que de prendre une telle décision pour éviter que les PME sud-coréennes installées sur le site ne subissent un préjudice matériel et moral encore plus grand ». Il a redit que si le pays communiste n’accepte pas sa proposition, Séoul sera obligé de prendre une mesure grave, ce qui signifierait une fermeture définitive du parc.

Séoul a officiellement transmis sa proposition au Nord aujourd’hui par le canal du bureau de liaison au village de Panmunjom à la frontière. Il lui a alors demandé simplement de donner sa réponse promptement, sans avoir précisé la date et le lieu de la prochaine rencontre éventuelle. Ce qui laisse penser que si le régime communiste accepte son offre, les discussions pourront se dérouler encore une fois sur le site de Gaeseong.

Hier, le Sud a également annoncé vouloir une réponse claire du Nord quant à des garanties pour empêcher que l’arrêt unilatéral des activités du site ne se reproduise à l’avenir. Selon lui, Séoul maintient toujours sa volonté ferme de développer ses relations avec Pyongyang dans le respect de l’autre et sur la base de principes. Et Gaeseong ne devra pas être fermé pour des raisons politiques et militaires et les activités libres des entreprises devront y être garanties conformément aux normes internationales.

Le ministre de la Réunification a annoncé en même temps que Séoul poursuivrait cependant ses aides humanitaires aux nord-Coréens, en particulier à destination des enfants.