L’enquête parlementaire sur l’intervention présumée du Service national du renseignement (NIS) dans la dernière présidentielle se retrouve dans l’impasse notamment à cause des divergences des partis politiques sur la liste des témoins.
Le Parti démocrate, le principal parti d’opposition qui a juré de continuer son combat hors de l’Assemblée nationale pour la réforme des services secrets, a poursuivi sa manifestation sur la Place de Séoul pour la deuxième journée consécutive, alors que le Saenuri, le parti au pouvoir, appelle son rival politique à revenir dans l’enceinte du Parlement.
La première formation d’opposition a tenu ce matin à 9 heures une réunion de son comité suprême sur place et à 11 heures le rassemblement général de ses députés.
Kim Han-gil, le chef du parti, se plaint que le Saenuri tourne le dos au Parti démocrate qui cherche à découvrir la vérité. Il lui a donc demandé d’afficher sa volonté de continuer ou non l’enquête parlementaire et la réforme du NIS.
Il l’accuse également de prétendre à tort que le combat du Parti démocrate est un prétexte pour remettre en question les résultats de la présidentielle. Il a ainsi insisté sur sa volonté de continuer la manifestation tout en laissant ouvertes les possibilités de négocier avec le Saenuri.
Il envisage de faire connaître la cause de sa lutte aux citoyens sud-coréens en distribuant par exemple des prospectus. Un briefing public est prévu à cette fin demain après-midi sur la place de Cheonggye, près du lieu de la manifestation.
Quant au Saenuri, il continue à appeler le Parti démocrate à revenir au Parlement. Choi Gyeong-hwan, le président du groupe parlementaire, a dit qu’il n’est pas temps de s’affronter sur une question politique et qu’il faut plutôt pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Il appelle donc les membres du Parti démocrate à arrêter immédiatement de manifester et à se remettre à travailler.