Un nouveau rebondissement s’est produit dans l’affaire du Service national du renseignement (NIS) soupçonné d’être illégalement intervenu en faveur du parti au pouvoir dans la présidentielle de décembre 2012.

Après plusieurs semaines de bras de fer, la majorité et l’opposition qui ne faisaient que se renvoyer la balle au sujet de la suspension de l’enquête parlementaire sur cette affaire, ont convenu de la redémarrer.

Le Saenuri, le parti présidentiel et le Parti démocrate, le premier parti de l’opposition, se sont accordés cet après-midi pour prolonger cette enquête jusqu’au 23 août, alors que l’audition des témoins durera trois jours au lieu de deux comme prévu initialement.

A cet effet, les deux camps ouvriront demain une commission chargée du dossier pour trancher le calendrier de l’enquête parlementaire. Et ils interrogeront les témoins les 14, 19 et 21 août.

La majorité et l’opposition adopteront ensuite le 23 août le rapport sur les résultats de leurs travaux. Ils sont cependant encore divisés en ce qui concerne les témoins et les suspects à auditionner. Ils espèrent en boucler la liste d’ici demain matin.