Kim Han-gil, le chef du Parti démocrate, le premier parti d’opposition, a affirmé qu’il faudrait créer des dispositifs juridiques et institutionnels pour lutter contre d’éventuelles interventions du Service national du renseignement (NIS) dans la politique.
Dans son discours tenu aujourd'hui sur la place de Séoul, il a affirmé que la lutte pour le rétablissement de la démocratie aboutirait inévitablement à la réforme du NIS et que cette dernière devrait commencer par le renforcement de la surveillance et du contrôle de cette institution.
Jeon Byeong-heon, le président du groupe parlementaire du Parti démocrate a lui aussi commenté que le NIS était au cœur de la dégénérescence, voire la destruction de la démocratie. Il a ainsi exigé le renforcement du pouvoir du Parlement pour lutter contre le despotisme des services secrets.
De son côté, son homologue du Saenuri, le parti au pouvoir, Choi Gyeong-hwan a pointé du doigt le Parti démocrate qui poursuit ses manifestations, alors que selon lui l’enquête parlementaire sur le NIS se déroule normalement, à moins que le parti de l'opposition ait un autre objectif politique.
Il a également regretté que le parti d’opposition n’arrive pas à se débarrasser de ses souvenirs sur les manifestions importantes contre l'importation du boeuf américain, il y a cinq ans à tel point qu’il ne soucie guère des vrais intérêts des citoyens.
Enfin, le partron du groupe parlementaire du Saenuri a appelé les députés démocrates à regagner l’hémicycle dans les meilleurs délais pour servir les citoyens.