12 victimes sud-coréennes de l’esclavage sexuel viennent de déposer une demande sur la médiation civile à la justice, avant de formuler des poursuites pour réclamer des indemnités au gouvernement japonais.

C’est la première fois que ces femmes de réconfort contraintes de se prostituer de force par les soldats impériaux nippons au cours de la Seconde guerre mondiale utilisent cette procédure préalable dans une cour locale. Parmi elles figurent Lee Ok-seon, âgée de 86 ans qui réside dans un établissement réservé aux femmes de réconfort à Gwangju dans la province de Gyeonggi à proximité de la capitale.

Ces 12 femmes sud-coréennes ont soumis aujourd’hui la demande en question au tribunal de première instance de Séoul. Le montant des dommages-intérêts qu’elles réclament s’élève à 1,2 milliard de wons, c’est-à-dire 100 millions de wons chacune, soit environ 67 000 euros.