Si le Japon n’a ni le courage de faire face au passé ni l’intention de comprendre la douleur des autres, il est difficile de nouer avec lui des relations de confiance pour l’avenir. C’est ce qu’a déclaré, ce matin, Park Geun-hye au cours de son discours prononcé lors de la cérémonie du 68e anniversaire de la libération de la Corée.
La présidente sud-coréenne a aussi ajouté qu’elle croit que la plupart des citoyens japonais souhaitent que Séoul et Tokyo travaillent main dans la main pour la paix et la prospérité en Asie du Nord-est. Et elle a demandé aux hommes politiques nippons d’avoir le courage d’admettre les erreurs commises par leurs ancêtres.
La locataire de la Maison bleue a également profité de cette occasion pour appeler Pyongyang à abandonner son programme nucléaire. Elle n’a pas oublié de mentionner l’accord auquel les deux Corées sont parvenues pour redémarrer le complexe industriel de Gaeseong, sur le territoire nord-coréen, et a souhaité qu’il serve de nouveau départ pour les relations intercoréennes.
Mais ce n’est pas tout. Elle a aussi proposé au régime de Kim Jong-un la tenue d’une rencontre de familles séparées par la Guerre de Corée aux alentours de Chuseok, la fête de la pleine lune et des moissons, qui tombe cette année le 19 septembre, et la construction d’un parc de la paix mondial sur la DMZ.
Et enfin, la présidente Park a rendu hommage à tous les ancêtres coréens qui se sont sacrifiés pour la patrie.