La commission d’enquête parlementaire sur le rôle dans la dernière campagne présidentielle du NIS, le service national du renseignement, a débuté aujourd’hui ses premières auditions. Des auditions qui devaient avoir lieu à l’origine mercredi, mais ont été annulées en raison de l’absence des deux témoins clés.
Ces deux principaux témoins, Won Sei-hoon et Kim Yong-pan, qui dirigeaient respectivement le service du renseignement et la police de Séoul au moment des faits, se sont tous deux présentés devant la commission. Won avait pourtant refusé au départ de venir témoigner.
Sans surprise, les deux hommes ont nié les accusations portées contre eux. Won avait été accusé d’avoir ordonné aux agents de son agence d’intervenir sur Internet en faveur du candidat conservateur, qui n’est autre que Park Geun-hye, au détriment de son rival de l’opposition. Quant à Kim, il aurait essayé d’étouffer l’affaire.
Pour l’ex-patron du NIS, s’il avait ordonné à certains des agents du service de poster des messages sur Internet durant la campagne présidentielle, cela s’est inscrit dans le cadre d’opérations de renseignements psychologiques vis-à-vis de la Corée du Nord.
Pour sa part, l’ancien directeur de la police de Séoul a affirmé ne pas avoir tenté d’empêcher les enquêtes sur cette affaire que le parquet avait menées avant le scrutin présidentiel de décembre.