La perquisition du Parquet aux Archives nationales se poursuit aujourd'hui, pour la deuxième journée consécutive, dans le cadre de son enquête sur la disparition mystérieuse du procès-verbal du sommet intercoréen de 2007.
Une vingtaine de procureurs et d’enquêteurs sont engagés dans ces opérations. En vertu du mandat de perquistion émis par la Cour, qui interdit la consultation des textes originaux des archives présidentielles, ils doivent se contenter de photocopier les documents qui seront ensuite consultés dans un véhicule spécial dôté d'un système d’analyse de preuves numériques.
Selon un responsable du Parquet, la perquisition pourrait se prolonger au-delà d'un mois en raison du nombre important de documents papiers et en ligne.
Hier, pour la première journée, le Parquet s’est consacré à 15 heures de travaux. Les transcriptions tant recherchées sont indispensables pour déterminer si l’ancien président sud-coréen Roh Moo-hyun a fait allusion au retracement de la frontière maritime intercoréenne en mer Jaune lors de son sommet avec le dirigeant nord-coréen d’alors Kim Jong-il, au détriment de la souveraineté du pays.