Deux jours après que Pyongyang lui a proposé de tenir demain une réunion de travail en vue de relancer les circuits touristiques de sud-Coréens aux monts Geumgang, Séoul a donné hier sa réponse. Il a dit être d’accord pour la tenue de cette rencontre et a proposé à son tour une date. Le Sud a ainsi parlé du 25 septembre, un mois plus tard que la date avancée par le Nord. Mais il a accepté de l’organiser sur le site même.

Pour le gouvernement de Park Geun-hye, le dossier des retrouvailles des familles séparées par la guerre est une question humanitaire. Il n’est donc pas lié à celui du tourisme aux monts Geumgang, situés en Corée du Nord. Une position qui est contraire à celle du régime de Kim Jong-un.

A ce propos, le ministère sud-coréen de la Réunification souhaite organiser d’abord avec succès les réunions familiales, puisque le temps presse. La plupart des membres des familles séparées qui demandent à revoir leurs proches sont très âgés maintenant. Le ministère pense qu’il faudra une approche plus prudente pour la relance des séjours touristiques dans la montagne nord-coréenne. Ces voyages avaient été arrêtés après la mort là-bas d’une sud-Coréenne abattue par balle par des soldats nord-coréens.

Les deux Corées doivent d’ailleurs se retrouver vendredi pour discuter de la reprise des retrouvailles de familles séparées. Elles ne se sont cependant pas encore entendues sur le lieu de cette négociation. Pyongyang propose les monts Geumgang, Séoul le village de la trêve de Panmunjom.