L’enquête parlementaire sur l’éventuelle intervention illégale du Service national du renseignement (NIS) dans la dernière présidentielle touchant à sa fin aujourd’hui, les confrontations entre le Saenuri, le parti au pouvoir et le Parti démocrate, le principal parti de l’opposition se multiplient.
On craint ainsi que le climat politique tendu n’affecte la prochaine session parlementaire qui s’ouvrira en septembre.
Contrairement à ce qui était prévu, l’enquête parlementaire a aggravé en fait l’antagonisme entre les deux partis, notamment depuis que la présidence sud-coréenne a réprimandé les députés de l’opposition chargés de l’enquête qui ont comparé la dernière présidentielle à celle du 15 mars 1960, par laquelle le président Syng-man Rhee a voulu maintenir son pouvoir en manipulant les résultats.
Lee Jeong-hyeon chargé des relations publiques de la Cheongwadae les a d’ailleurs appelés à ne pas dépasser les limites, ce qui laisse entrevoir l’avertissement de la présidente Park Geun-hye.
Choi Gyeong-hwan, le président du groupe parlementaire du Saenuri, a lui aussi affirmé que si les irrégularités de l’élection du 15 mars sont indéniables, personne ne pourrait douter de la transparence de la présidentielle de décembre. Il a ajouté qu’il s’agissait tout simplement d’une propagande malicieuse de l’opposition.
Le Parti démocrate a renforcé, pour sa part, son accusation sur les services secrets tout en réaffirmant sa volonté de continuer sa lutte jusqu’au règlement du problème.
Kim Han-gil, le chef du parti, a d’ailleurs déclaré que le mouvement national pour le rétablissement de la démocratie et la réforme du Service national du renseignement n’a fait que commencer. Il a affiché sa volonté de ne pas lever le rideau de la vérité tant que le Saenuri n’enlèvera pas celui du silence et du mensonge.