Le député qui fait l’objet d’une enquête des services secrets n’a pas tardé à réagir. Au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’Assemblée nationale, Lee Seok-ki a haussé le ton en qualifiant l’enquête menée par le NIS d’une manipulation totale de la vérité.
Hier, Lee avait disparu lors de la perquisition de son studio et de son bureau au Parlement. Il a réapparu ce matin pour contester ainsi les actions du NIS. Cette perquisition qui a été suspendue tôt ce matin a duré 16 heures. Elle devait reprendre cet après-midi.
Sa formation de gauche ne reste pas non plus les bras croisés. Après une réunion de son conseil suprême, le PPU a rendu publique une déclaration d’urgence.
D’après ce texte, l’enquête du NIS qui vise le député Lee Seok-ki aurait pour but d’isoler et d’éradiquer les forces progressistes du pays en finissant par effrayer les partisans de la démocratie.
Ce petit parti de gauche a également coupé court aux soupçons du NIS concernant la préparation de stocks de munitions en cas d'invasion du Nord. Selon lui, ce n’est qu’un argument sans fondement.