Le Parquet de Suwon a demandé la délivrance d’un mandat d’arrêt contre Lee Seok-ki, un député du Parti progressiste unifié, une petite formation de gauche. Il est accusé de complot contre la sûreté de l’Etat et violation de la loi sur la sécurité nationale.
Trois des treize autres inculpés pour les mêmes accusations – Hong Sun-seok, vice-président du bureau de la province de Gyeonggi du PPU, Lee Sang-ho, conseiller de l’Alliance pour le mouvement progressiste de Gyeonggi et Han Dong-geun, l’ancien président de la ville de Suwon du PPU – font également l’objet d’une demande de mandat.
Ils sont tous accusés d’avoir comploté pour la destruction des infrastructures du pays en rassemblant en mai dernier 130 membres de leur club alpin « RO » ou l’« Organisation révolutionnaire » selon le Parquet.
Ils auraient également chanté ce jour-là des chants nord-coréens faisant l’éloge de la révolution, un acte qui porte atteinte à la loi sud-coréenne sur la sécurité nationale.
Le Service national du renseignement (NIS) les aurait mis sur écoute ce jour-là et a soumis la transcription des propos tenus lors de ce rassemblement au tribunal comme pièce à conviction lorsque le Parquet a demandé le mandat de perquisition.
L’examen du mandat d’arrêt du député Lee Seok-ki ne sera possible qu’après le consentement du Parlement, alors que celui pour les trois autres personnes devait être mené aujourd’hui à 14 heures.