Lee Seok-ki, le député du Parti progressiste unifié (PPU), une formation minoritaire d’extrême-gauche, accusé de complot contre la sûreté de l’Etat, aurait ordonné aux membres dit du « RO », une organisation révolutionnaire, de collecter des informations sur les bases américaines en Corée du Sud.
Le Parquet de Suwon a avancé cette nouvelle allégation et demandé un mandat d’arrêt provisoire contre le député. Ce dernier est soupçonné d’avoir commandé à Lee Sang-ho, le conseiller de l’Alliance pour le mouvement progressiste de Gyeonggi, de recueillir des informations sur les bases radars américaines.
Un responsable du Parquet a aussi révélé que ce militant progressiste et d’autres membres clés du « RO » se seraient rencontrés à plusieurs reprises dans la province de Gyeonggi entourant la capitale, même avant la réunion en mai dernier dont l’enregistrement vient d’être divulgué. Selon cette transcription, Lee et ses confrères sont tous accusés d’avoir comploté une rébellion contre l’Etat et d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale en faisant l’éloge de l’ennemi nord-coréen.
Ce n’est pas tout. Alors que les tensions intercoréennes étaient vives, Lee aurait également ordonné de mener une campagne de propagande auprès du public.
Le tribunal de Suwon a envoyé hier au Bureau des procureurs du district de Suwon une demande d’autorisation d’arrestation contre Lee Seok-ki.
D’autre part, le Service national du renseignement (NIS) a procédé à la perquisition d’un domicile à Séoul de l’assistant de Lee, l’ancien porte-parole du PPU. Le NIS a organisé 18 descentes mercredi au total.