Alors que le NIS, le Service national du renseignement, continue ses investigations sur le député du PPU Lee Seok-ki, soupçonné d’avoir comploté pour renverser le gouvernement, le Saenuri a déposé hier une motion d’exclusion contre lui. Tous les membres du parti de la majorité l’ont signé.

Le Parti démocrate, la première formation de l’opposition de centre-gauche, est plus réservé sur ce sujet. Ses membres souhaitent que son sort soit décidé en conformité avec la Constitution et en fonction des résultats de l’enquête.

Quant au Parti progressiste unifié dont l’accusé fait partie, il s’est bien évidemment dit révolté.

Lors des interrogatoires d’hier qui ont duré près de neuf heures, Lee Seok-ki semble avoir fait usage de son droit de garder le silence. Les investigations vont se poursuivre tout au long du week-end.