Le Service national du renseignement (NIS) a présenté au Parquet de Suwon hier après-midi Lee Seok-ki, le député de l’opposition incarcéré pour avoir comploté contre la sûreté d’Etat.
Membre du Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, Lee a été arrêté la semaine dernière par les services secrets après que l’Assemblée nationale a approuvé son arrestation. Il est accusé d’être l’un des membres clé d’un groupuscule baptisé « Organisation révolutionnaire » censé avoir des liens étroits avec la Corée du Nord et avoir conspiré pour détruire les principales infrastructures en Corée du Sud en cas de guerre dans la péninsule.
Après avoir enquêté sur lui toute la semaine, le NIS a ainsi confié le prévenu au Parquet de Suwon pour des interrogatoires supplémentaires. Les autorités judiciaires le questionneront pendant 20 jours au maximum sur la nature de l’organisation secrète, son rôle au sein de cette dernière ainsi que l’éventuel complot qu’il aurait préparé.
On connaîtra donc avant le 2 octobre prochain la mise en examen ou non du député qui persiste dans son refus de témoigner.