Suite à l’échec de la rencontre à trois d’hier, la majorité et l’opposition se renvoient la responsabilité. Le Parti démocrate s’en est pris à la présidente et son manque de volonté de mener à bien les affaires de l’Etat.

Le chef du principal parti de l’opposition a comparé cette rencontre tripartite à un paquet-cadeau bien emballé qui ne contenait rien en faveur de la population. Du coup, Kim Han-gil s’est déclaré disposé à supporter la douleur et à persévérer à demander la restauration de la démocratie que Park Geun-hye met à l’écart.

De son côté, le leader du groupe parlementaire du Parti démocrate, Chun Byung-heon a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la présidente. Il a affiché sa détermination à poursuivre la protestation. Il a même affirmé que ce sont l’autoritarisme et l’absence de communication de Park Geun-hye qui empêchent d’améliorer les conditions de vie de la population.

L’opposition démocrate ne voit d’ailleurs pas d’un bon œil l’éventuelle augmentation des impôts à laquelle Park a fait allusion lors de la rencontre hier, et juge qu’elle va à l’encontre de la classe moyenne.

Pour le Saenuri, le parti gouvernemental, la responsabilité de l’échec de cette rencontre incombe à l’opposition. Son président Hwang Woo-yeo l’a critiqué pour refuser le dialogue et s’entêter à manifester.

Le leader du groupe parlementaire du Saenuri, Choi Kyung-hwan a, quant à lui, indiqué qu’il était prématuré pour le camp démocrate de qualifier le résultat de ces pourparlers de « rupture ». Il a aussi mis en cause les manifestations de rue de l’opposition qui ont commencé il y a 48 jours.