La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a accepté aujourd’hui la démission du procureur général Chae Dong-wook accusé d’avoir eu un fils hors mariage, alors qu’une longue absence du chef du Parquet risque de paralyser les opérations de l’organisation.

Chae a affiché sa volonté de quitter ses fonctions le 13 septembre dernier, une semaine après que le quotidien conservateur Chosun Ilbo a révélé ces allégations. Il nie ces accusations.

Selon le secrétaire de presse présidentiel Lee Jung-hyun, la chef de l’Etat voulait que Chae révèle la vérité par lui-même et coopère avec l’enquête en cours sur cette affaire. Park Geun-hye a accepté ainsi la recommandation du ministre de la Justice. Hwang Kyo-ahn a confirmé que des preuves « suffisantes » concernant ces accusations ont été saisies.

En début de cette semaine, le procureur général déchu a porté plainte contre le Chosun Ilbo pour demander que le quotidien se rétracte et publie un communiqué pour corriger l’affirmation selon laquelle il aurait un fils illégitime.

L’ensemble de l’affaire reste entourée de suspicion, puisque certains estiment que les révélations sur Chae seraient un moyen de l’évincer. Chae supervisait une enquête très sensible menée par le Parquet sur les accusations d’interférence du NIS, le Service national du renseignement, dans la dernière campagne présidentielle.