Le Service national du renseignement (NIS) qui enquête sur un complot contre la sûreté de l'Etat a placé en détention hier trois autres personnes affiliées au PPU, un parti gauchiste. Ce parti est soupçonné d’avoir préparé un plan qui aurait pour but de renverser le gouvernement en détruisant des infrastructures nationales, afin de soutenir la Corée du Nord en cas de conflit entre les deux Corées.
Il s'agit de Kim Hong-ryeol, le chef de la branche de la province de Gyeonggi du Parti progressiste unifié (PPU), Kim Geun-rae, le vice-président de cette branche et Cho Yang-won, qui dirige un think-tank.
Leur détention survient après que le Parquet a inculpé et écroué un député de cette petite formation de gauche Lee Seok-ki et trois autres responsables du parti, la semaine dernière dans cette même affaire.
Ces nouveaux suspects auraient discuté avec d'autres membres d'une organisation clandestine baptisée « Organisation révolutionnaire » au cours d'un rassemblement en mai dernier à Séoul, des moyens de détruire des réseaux de communication et les principaux réservoirs de carburant, si un conflit éclate avec le Nord.
Les partisans de Lee Seok-ki sont aussi soupçonnés d'avoir violé la loi anti-communiste sur la sécurité nationale, en louant le régime de Pyongyang et chantant des chants révolutionnaires nord-coréens lors de plusieurs réunions entre mars et août derniers.
Le tribunal de grande instance de Suwon devait les interroger aujourd'hui et examiner la légalité de leur détention.