Cela fait un moment que nous n’avons pas parlé de l’affaire du procès-verbal du deuxième sommet intercoréen qui s’est tenu à Pyongyang en 2007 entre le président sud-coréen de l’époque Roh Moo-hyun et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, tous les deux décédés.
Le parquet qui poursuit ses enquêtes sur la disparition de l’échange des deux hommes a finalement conclu que le procès-verbal recherché n’était pas passé aux Archives nationales, où il devait être conservé normalement.
Ses enquêteurs sont arrivés à une telle conclusion après avoir vérifié environ 7 550 000 documents conservés aux archives présidentielles.
En revanche, ils ont découvert le brouillon du procès-verbal supprimé dans le « Bongha E-jiwon », le nom du système de gestion en ligne des documents que Roh Moo-hyun a ramené dans sa résidence privée justement à Bongha à la fin de son quinquennat. Sa version modifiée s’y trouve elle aussi.
Autrement dit, le document en question existait bien, mais il n’a pas été remis aux Archives nationales.
Le parquet envisage de commencer la semaine prochaine à interroger une trentaine de personnes qui sont intervenues dans la rédaction du procès-verbal ou dans sa conservation pour faire toute la lumière sur l’affaire.