Un total de 49 espions nord-coréens ont été arrêtés par les autorités de sécurité publique sud-coréennes au cours des dix dernières années. Et presque la moitié d’entre eux, soit 21 personnes se sont fait passer pour des réfugiés afin de s’infiltrer en Corée du Sud.
Cette nouvelle provient d’un rapport que le ministère de la Justice a soumis à la commission des affaires étrangères et de la réunification nationale du Parlement. Selon un des membres de cette commission, Sim Jae-kwon, député du Parti démocrate, le principal parti de l’opposition, 14 espions ont été arrêtés sous le gouvernement de Roh Moo-hyun entre 2003 et 2008 alors que 31 ont été capturés pendant l’administration Lee Myung-bak entre 2008 et 2013. Quatre autres l’ont été depuis la prise de fonctions de Park Geun-hye en février dernier.
Le député du parti de centre-gauche a tenu à rappeler que près de la moitié des espions sont des réfugiés. Il a admis qu’il faudrait garantir les droits fondamentaux des transfuges nord-coréens et leur sécurité. Toutefois, il n’a pas manqué de mettre en question les investigations du Service national du renseignement (NIS) et la gestion du ministère de la Réunification.