Dix mois après l’élection présidentielle, l’implication du NIS dans la campagne refait débat. Le Parti démocrate, la première formation de l’opposition a de nouveau montré du doigt le service national du renseignement.
Selon lui, le NIS a mené une campagne visant notamment à discréditer son candidat Moon Jae-in et l’indépendant Ahn Cheol-soo. Et il a mobilisé quatre agents de sa cellule de « renseignements psychologiques » pour publier un total de 55 000 tweets en ce sens.
Le Saenuri, le parti de la majorité réfute ces affirmations. Pour lui, il s’agit de chiffres bien exagérés. Il n’y aurait eu que 2 200 tweets envoyés par ces agents. De plus, ces informations auraient été obtenues illégalement. C’est la justice qui doit faire la lumière sur l’affaire.
En juin dernier, une enquête du parquet avait déjà reconnu la responsabilité du NIS, qui aurait mobilisé ses agents pour poster sur Internet des messages critiques à l’égard du candidat de l’opposition.